Si elle est véritable, une Tradition initiatique parle tout autant aux hommes du XXIème siècle qu'aux hommes des autres temps. Née de la transcendance qui, en amont de l'espace et du temps, manifeste aux hommes la vérité de la Vie du Monde, une Tradition initiatique est forcément compréhensible par les hommes de tous les temps selon le langage propre à la temporalité culturelle de chacun d'eux. Ainsi, la Franc-maçonnerie, pour autant que ses pratiques sociétales n'obèrent pas entièrement l'essence initiatique qui est sa véritable raison d'être, peut-elle offrir un Chemin de Vie. Encore faut-il qu'un crédit de vérité lui soit accordé, y compris par ses propres membres, ce qui suppose qu'elle inscrive sa symbolique initiatique dans une cohérence de sens compatible avec l'intelligence du temps en lequel elle opère. Gilbert VEZON de Bérenguery, alias Raminagrobis de Septimanie, propose que nous réfléchissions ensemble autour de cette exigence.
13 Juillet 2010
Le Grand Guide Spirituel de la GLNF vient de nous faire son dernier numéro d'illusionniste avec le n° 108 d’Actualité.
Le ci-devant François Cosimo, le maçon à la truelle en carton pâte, qui cache ses petites mains agiles sous des gants blancs empruntés à de vrais Maçons, nous en met plusieurs couches baveuses et larmoyantes.
Cosimo, ce n’est plus St François des Assises, mais Jésus en personne…
Extrait de GLNF ACTUALITE n° 108 :
"Aimez vous les uns les autres ! Renoncez à la division ! Unissez-vous à moi mes Frères pour que vive la Maçonnerie régulière, la Fraternité universelle et la Paix retrouvée, l'Éthique des bâtisseurs dont nous devons rester les dignes héritiers."
Et pourtant, en privé, le Petit grince des dents jour après jour… Il a bien fait comprendre à ses Grands Maîtres Provinciaux et Grands Officiers, que leur destin à la GLNF était lié au sien : STIFANI dehors, blackboulé, ce serait la charrette, et eux avec.
« Je vous crée, constitue et reçois Moutons », aurait pu leur dire le Petit Grince…
Ceci explique le réflexe grégaire de nos Grands Tabliers Bleus rassemblés comme un seul homme autour de leur bienfaiteur.
Mais, malgré toutes les précautions prises, la statue du Guide vacille et ses fondements sont sapés par la gronde maçonne.
Cela fait penser à des évènements historiques, où certains autocrates proclamés, après avoir dans leurs derniers moments de gloire, chanté leur magnificence, ont connu une triste fin.
Triste fin maçonnique, pour un triste sire, que celle annoncée de François Cosimo STIFANI.
A la vitesse où la température monte, la canicule aidant, le Lego Stifanien, temple à la plastique douteuse, construit habilement par les prédécesseurs du Petit Grince, Temple que ce dernier a voulu achever à sa seule Gloire, est en train de fondre et ne sera bientôt plus qu’un amas informe.
Mais l’affaire GLNF prend parfois des tournures imprévues par le Grand Machin Chose...
« Un mal qui répand la terreur, mal que le Ciel en sa fureur inventa pour punir les crimes de la terre : la Peste » (…) « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés »
La Peste gagne et gangrène nos contrées et les Provinces de la GLNF.
Pourtant, il ne faudrait pas que des Maçons d’exception soient mis en cause ou touchés, alors qu’ils n’y sont pour rien, eux qui mèneraient dans l’ombre (ce qu’ils laissent entendre à mi-voix) un combat ferme contre un GM déviationniste.
Ainsi, noblesse oblige, le GMP de Septimanie, Maçon de haute lignée, saint homme et proche ami théorique ( ???) de notre GM, subit injustement des dommages collatéraux par Holding d’un ancien GM, gendre et famille interposés.
Une fois la crise finie, qui pourra trier le bon grain de l’ivraie ? Personne !
Une fois STIFANI parti, il faudra laisser aux FF qui le désirent retourner sur les colonnes, pour tailler leur Pierre, si elle est encore récupérable.
Mes FF, nous ne devons nous en prendre qu'à nous -mêmes: nous avons les dirigeants que nous méritons. Cela me rend d'autant plus triste, qu’en 1998, je n'ai rien dit. J’avais une confiance sans bornes en nos dirigeants, comme tous les Maçons qui « avaient à cette époque confiance en leurs Maîtres ».
Je croyais que ceux qui m’enseignaient la Sagesse, aujourd’hui tous RF, ou TRF, 33èmes…étaient des hommes accomplis, capables d'embrasser l'Infini et de connaître la Vérité Suprême, de se fondre dans l’Un, l’Indicible et I’Ineffable et de répandre autour d’eux la Lumière.
Il en existe, certes, mais ils ne sont pas dans les travées du pouvoir maçonnique. Ils sont sur nos colonnes qu’ils éclairent avec leur Amour et leur simple Tablier de MM, le plus beau.
Les autres, ceux qui guettent les miettes et sont à la grande table du banquet, parfois tapis dans l’ombre, ces commensaux de nos guides aux chaînes rutilantes, m'ont ouvert, par leur silence, un troisième œil qui ne se fermera jamais.
Comme quoi, à quelque chose, malheur est bon.
Rien ne sera plus comme avant, mais il ne tient qu’à nous que revive la Maçonnerie de Tradition, respectant nos Old Charges, Us et Coutumes.
Mes FF, il ne faut pas désespérer !
Peut-être qu’un jour, nous entendrons la voix du Petit Grince nous dire : « s’il te plaît, dessine-moi un Maçon ».
Alors, ce jour-là, notre devoir sera de lui dire : « allez, petit, tu tailles ta Pierre, ou tu te tailles. »
J’ai dit
Paradigme
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