Parmi les excellentes interventions qui ont suivi notre appel (et auxquelles je vous invite à vous reporter régulièrement, car elles évoluent), j’attire votre attention sur la suivante :
"Ancien", venu à la GLNF en 1965, je me suis engagé à respecter sous la constitution de cette obédience.
Je vous propose une réflexion sur le doc suivant :
Le TRF. EDOUARD de RIBAUCOURT, premier Grand-Maître de la GLNF :
« Une Obédience ne peut compter sur la fidélité de ses Ateliers que si elle tient ses engagements vis à vis d'eux.
La fidélité au Rite.... prime la fidélité à l'Obédience parce que le Rite symbolise l'état d'une conviction et d'une foi intangibles ».
(Référence : La citation figure page 23 de l’Histoire de la Grande Loge Nationale Française (1913 -1963) éditée à l'occasion du Jubilé de la Maçonnerie Régulière en France au 4e trimestre 1963.)(Presses de la Société Parisienne d'Imprimerie).
Continuons ! Jorge Spero
Il ya là une excellente référence que je mets immédiatement en tête de notre argumentaire en faveur du retour immédiat de nos Loges aux statuts de 1986.
Je profite au surplus de l'occasion pour apporter quelques premières précisions utiles à la bonne compréhension de notre démarche.
- Les Constitution et Règlement Général de 1986 sont la référence institutionnelle maçonnique, à laquelle nous souhaitons nous référer immédiatement au sein de la Loge afin de nous affranchir immédiatement du marasme que la situation générale de l’obédience fait peser sur elle.
La modalité est très simple. La Loge doit déclarer qu’elle ne reconnaît pour légitimes que les institutions de 1986. Elle déclare rejeter les textes subséquents, non entérinés par une autorité compétente, comme étant illégitimes (j’évoque ici les textes maçonniques, pas les statuts civils). Ensuite, la Loge vit sa vie normalement, sans tenir compte des potentats hiérarchiques et autres autorités illégitimes de l’institution actuelle.
- Précision : Le retour aux statuts de 86, n'est pas le modèle institutionnel maçonnique idéal, mais le moyen pratique et immédiat de fonctionner aujourd’hui, au sein de la GLNF, tout en récusant les formes actuelles de gouvernance, issues des modifications de textes maçonniques illégitimes et anti-traditionnels. (De plus, ils n'ont jamais été avalisés par une autorité compétente).
A noter que les règles maçonniques ne sont en rien inféodées aux règles associatives de l’obédience. Pour ces dernières, comme chacun le constate désormais, les procédures judiciaires en cours se cassent les dents à vouloir faire régler un problème d’institutions maçonniques (qui appelle l’application d’un juridisme maçonnique exclusivement) par une justice civile qui ne peut régler que les problèmes contractuels de l’institution associative. Rappelons que ces dernières sont chargées de régler les affaires civiles annexes de l’institution maçonnique et qu'elles sont cadenassées par les dirigeants en place).
- Attention ! Ne vous laissez pas impressionner par le terme de juridisme maçonnique. Il s’agit seulement de comprendre que des textes obédientiels maçonniques à dimension traditionnelle et initiatique supposent une maîtrise particulière de la mise en forme et du sens des mots. (Il existe par exemple un Droit canon qui regroupe le corps juridique catholique romain).
Faute d’une rédaction rigoureuse ayant pour perspective la sauvegarde des principes fondamentaux de la maçonnerie initiatique de tradition, les déviances humaines, la paresse, l’ignorance et l’orgueil s’engouffrent dans les brèches qu’offrent immanquablement des textes mal pensés, soit parce qu'ils sont le fruit d'une bonne volonté naïve, soient parcequ'ils sont, dés le départ, corrompus par des intentions malsaines. Il faut donc, pour être un bon rédacteur, être en capacité d’anticiper les problèmes. C’est ça le juridisme. La naïveté sentimentale et les bonnes intentions sont dangereuses. La Sagesse exclue toute forme d'ignorance.
(A suivre…)
RAMINAGROBIS