8 Janvier 2012
Mes FF, un chat est un chat : des dérives issues des statuts de 1997 et de la crise qui s’en est suivie, chacun essaye de reprendre le manche et nie les évidences même cruelles pour les Maçons : l’impie Stifani est légalement le GM de la GLNF actuelle. Cet individu ne fait qu’appliquer les statuts actuels de notre association et Maître Monique Legrand, malgré les cris d’orfraie entendus de-ci de-là à son endroit, (même si tout n’est pas très clair dans ses actions) applique la Loi. Cela ne nous convient pas, j’en conviens, mais « dura lex, sed lex ».
Ce ne sont pas les diverses procédures, ni l’extraordinaire et sublime talent du Maestro parisien Teitgen qui règleront nos problèmes de Maçons. Nous l’écrivons depuis deux années, comme nos FF du Limousin Mont Gargan.
Constat indiscutable depuis 1997 :
Tout ce que nous avons subi et vécu est malheureusement parfaitement conforme à nos statuts votés en 1997. Seulement, car il y a un « seulement », les statuts de 1986 n’ont pas été abrogés, car ILS NE POUVAIENT L’ÊTRE.
Ils existent donc toujours.
Les Myosotis du Mont Gargan et de Septimanie ont donc proposé une solution pour recouvrer la souveraineté des Loges, leur légitimité, la conformité et la légalité de la GLNF d’avant la prise de pouvoir par les usurpateurs. Cette proposition pourtant logique et simple, de revenir à une structure non légalement dissoute, ne convient pas aux factions en place. Pourquoi ?
Enlevez ces anciens dignitaires amis de Stifani, dont les Myosotis ULRF disaient pis que pendre il y a quelques mois et qui partagent aujourd’hui les mêmes visions….que reste-t-il à l’ULRF ? Essentiellement les Loges offertes par les Juridictions, soit environ moins de cent Loges.
Les Juridictions des Rites ont besoin d’une Obédience reconnue, car il en va de leur survie.
Le REAA et le RF sont aussi dans le déni « nous n’intervenons pas car nous n’en avons pas le droit ». Tu parles, Charles! Jésuites, Maristes, Tartuffes de tous horizons, unissez-vous, les FF vont vous croire !
Revenons aux réalités, de façon pragmatique : quid des conventions ULRF du 7 janvier : lisons entre les lignes les comptes-rendus : à Paris, réunion de 7 provinces : 200 présents, à Massilia 50 présents (où il a été évoqué l’autonomie des loges et non la Souvraineté), une centaine sur 4000 FF à Nice et à Montpellier, alors qu'il y avait une centaine de FF le 17/12/2011, ils étaient moins de 70 présents le 7/01/2012…
Où sont passés les 2000 FF réunis à Montreuil dont nous étions ? Nous sommes loin du compte en additionnant toutes les réunions qui se sont tenues en province.
Alors, il va bien falloir que chacun abatte ses cartes, en toute clarté.
Les parties en présence
De tout cela que va-t-il sortir du chapeau ?
Resteront donc en lice :
1) La GLNF 97 de Stifani majoritaire avec les Loges légitimistes, les Loges molles, les FF Apprentis, Compagnons dont le rôle est d’écouter leurs FF plus anciens.
2) Une nouvelle structure, qui, si elle arrive à se mettre en place, le fera en dehors de la GLNF à laquelle les FF tiennent beaucoup, avec des statuts d’obédience et non ceux de l’ULRF actuels, comportant :
3) Jean Murat et ses fidèles. Que feront-ils ? Jean Murat sera-t-il appelé par l’ULRF bien qu’ayant été traité de nombre de qualificatifs peu fraternels ?
4) Les FF qui ont déjà quitté la Maçonnerie ou en partance vers la GLDF ou la GLTSO.
La GLNF des Loges Souveraines minoritaire aujourd’hui, est éloignée des combats pour le pouvoir et le nombre, et se bat uniquement pour une maçonnerie gérée par les Loges souveraines et régie par le retour à la Tradition, telle qu’on peut la lire dans une lecture saine des statuts de 1986, hors de tout pouvoir extérieur.
Voilà, mes FF j’ai essayé d’analyser la situation et de la mettre en perspective.
Que chacun de vous fasse sa propre analyse et fasse son choix.
Pour ma part, je sais que toute personne n’est pas initiable (sauf à la GLNF de Stifani et nous en payons aujourd’hui les conséquences).
L’initiation ne peut se vivre que dans une Loge régulière pleinement souveraine, au moyen d’un rituel qui crée les conditions de la transmission.
Je souhaite à chaque Frère sincère de trouver le chemin qui lui conviendra pour vivre une maçonnerie de Tradition initiatique.
Pour ma part, je ne suivrai plus jamais