1 Août 2012
Je lis dans le blog Affidélis, que FS était opposé à la réforme initiée en 1997 par ses prédécesseurs. Ce serait elle, notamment, qui serait cause des dérives autoritaires des GMP qui, aujourd'hui aspirent à prendre le pouvoir à la GLNF. Voilà bien une lucidité tardive, mais une lucidité tout de même.
Tout a changé en effet en 1997, non pas à cause de ceci ou de cela, mais parce que l'on a remplacé, à l'assemblée générale du 3 décembre, la Grande Loge, association de toutes les loges constituées sous l'obédience, par une association de personnes individuelles regroupant tous les membres des loges de la GLNF. Les doctrinaires du système ont appelé cela "l'unicité de la GLNF".
La boîte de pandore a été ouverte. Les excès des GM successifs devenus titulaires d'un pouvoir absolu ont généré les excès de toute la hiérarchie, chacun usant et abusant de l'absolutisme institutionnel venu d'en haut.
Les comptables, les experts et communicants de tous poils ont alors pris les commandes de la machine qui évidemment est devenue absurde, du moins d'un point de vue maçonnique, je ne dis pas d'élite, mais élémentaire.
Actuellement le GLNF est une association de la loi de 1901 à fonctionnement financier et administratif complexe, qui, comme "obédience" dite maçonnique, prétend initier. C'est absurde, c'est ridicule ! D'ailleurs depuis qu'elle est passée aux mains d'une administratrice judiciaire profane, elle n'initie même plus.
Mais si FS se dit navré de la réforme de 1997, pourquoi ne revient-il pas aux statuts antérieurs? Certes les GMP ne disparaîtront pas, mais du moins retrouveront-ils le statut uniquement protocolaire qu'ils possédaient alors (aujourd'hui il est administratif). Les dérives autoritaristes cesseront, l'administratif redeviendra subalterne et la maçonnerie de tradition reprendra ses droits.
Et que l'on ne me dise pas, (bla bla bla), que ce n'est pas possible, que nous sommes trop nombreux, etc. C'est précisément parce que nous sommes nombreux qu'il convient d'alléger le système.
Les grosses machines administratives d'antan ne fonctionnent plus et c'est pourtant ce que l'on a mis en place à la GLNF au nom de la modernité. Il est vrai que lorsque l'on place les ambitions personnelles avant la maçonnerie traditionnelle, on préfère bétonner les positions.
Regardez la GLAMF : Pour satisfaire toutes les situations hiérarchiques et les avantages acquis de ses inspirateurs, ils n'ont su, ni rétablir la souveraineté maçonnique des loges (La GLAMF est une association unique de membres individuels), ni éviter le dogmatisme des rites induit par leur rattachement aux hauts grades. (Un maître maçon à la GLAMF dans la maison du REAA n'est rien d'autre que le titulaire du troisième degré d'une organisation écossiste qui en distribue trente trois)
La solution est pourtant simple et nous ne cessons de l'énoncer depuis le début de la crise.
Celui qui supprimera les entourloupes malsaines intervenues en 1997 mettra fin à la course aux ambitions et permettra à la GLNF de respirer à nouveau, car dans le système de 1986, les loges retrouveront leur vocation maçonnique traditionnelle inscrite dans les landmarks.
Seule une loge souveraine peut initier. C'est le landmark maçonnique le plus fondamental qui soit.
RAMINAGROBIS